HISTOIRE

Name: Hotel Villa Paradiso
Address: Via Sempione, 125, Meina, No, 28046, IT
Telephone: +39 0322/660488
Price range: $$

Découvrez l'histoire de l'Hôtel Villa Paradiso, d'une ancienne résidence de la fin du XIXe siècle à un hôtel sur le lac.

Au cours des siècles, beaucoup ont tenté de décrire la beauté du lac Majeur. Poètes, romanciers, simples amoureux ont tissé les louanges de ce lieu enchanteur, sans toutefois parvenir à lui rendre justice.

Il y a aussi eu ceux qui ont essayé d'étudier sa beauté en recourant à la science, à des formules mathématiques complexes, à des schémas compliqués, dans une vaine tentative de comprendre ses secrets, son charme, en cherchant quelles ficelles bougent dans l'âme de ceux qui la regardent et en tombent amoureux. Il n'y a pas encore de réponse précise, mais peut-être qu’en poursuivant la lecture de cette histoire, ceux qui se demandent d'où vient une telle beauté trouveront ce qu'ils cherchent.

En des temps dont nous n'avons aucun souvenir, lorsque les dieux se mêlaient encore aux mortels, un fait curieux s'est produit en ce lieu où brille aujourd'hui le lac Majeur.
Il était une fois un lieu magique, où hommes et dieux vivaient sereinement proches les uns des autres, en équilibre et en harmonie, sans jamais se rencontrer.
La légende veut qu'en temps de paix, une belle Déesse, pour certains Aprus, Flora pour d'autres, se soit retrouvée à marcher dans les bois, soucieuse de soigner le feuillage des arbres et de disperser les fleurs sur les prés. Lors d'une de ses promenades, son regard a été attiré par un jeune homme qui se trouvait à proximité. La vue de ce visage ciselé et lumineux, aux cheveux doux et foncés, fit perdre la tête à la Déesse qui, trahissant des traditions millénaires, décida de l'enlever et de l'emmener avec elle, loin des yeux de tous, en particulier de ceux de Jupiter dont elle craignait la colère. L'endroit choisi par la déesse se trouve être le même que celui où se trouve aujourd'hui l'Hôtel Villa Paradiso.

La Déesse gardait son jeune homme caché, elle aimait le contempler sans jamais oser le toucher, craignant de le tuer. Lorsque Jupiter la découvrit, il décida de la punir en la privant de ce qui lui tenait le plus à cœur: le jeune humain.
Au début, la Déesse, désespérée, pleurait la perte de son Amour, se maudissant pour son égoïsme, mais ensuite elle décida d'honorer sa mémoire, en créant quelque chose de spécial: un Monument à la Beauté, qui résisterait au temps et célébrerait leur histoire.

À l'endroit même où ils se sont aimés, la Déesse créa un lac: le même plan d'eau qui s'appelle aujourd'hui le Lac Majeur. La Déesse lui donna vie avec des eaux cristallines et lumineuses, entourées de côtes blanches et de pentes rocheuses; chaque recoin de cette terre fut recouverte de pelouse. Des fleurs colorées et parfumées furent déposées au sol, par terre, sur les buissons, au pied des montagnes, éparpillées à profusion en souvenir des merveilleux moments que les deux amoureux avaient passés ensemble; même les arbres au feuillage long et luxuriant sont apparus pour parsemer la plaine tout autour du lac.
La Déesse prit soin de chaque détail de ce "Paradis" construit avec tout son amour. Chaque petite feuille, chaque touffe d'herbe, chaque fleur et chaque goutte du beau lac sont encore aujourd'hui le fruit de l'Amour et des pouvoirs de la Déesse des Jardins.

Aujourd'hui, le lac Majeur continue de briller par sa beauté, grâce à l'amour de la Déesse pour son mortel, un amour qui ne s'est jamais éteint et qui continue de vivre, se renouvelant au fil du temps.
C’est l'Amour le secret qui rend ce lac si fascinant, irrésistible pour ceux qui passent par là. Un amour profond et doux, que le souvenir de la Déesse a rendu commun à tous les hommes.
Nous voulons dédier un espace aux grands, hommes et femmes qui vivent "divinement" chaque jour la beauté de ces terres; nous voulons parler de Passion, d'Amour, d'Enthousiasme. Exact, parce que ce sont ces ingrédients qui aujourd'hui encore font du Lac Majeur et de ses terres environnantes un lieu unique au monde, avec les pêcheurs qui n'ont pas subi le charme des grandes villes, les mamans qui élèvent leurs enfants en transmettant l’artisanat de génération en génération, parce que comme pour la Déesse et l'Homme, chaque histoire mérite d'être entendue, vécue, aimée.